Qu’en est-il de la commission paritaire ?

Ce n’est peut-être pas très visible, mais en coulisses, les travaux se poursuivent assidûment en vue de la création d’une commission paritaire pour le secteur de l’événementiel. Il s’agira probablement de la commission paritaire 304 du secteur du divertissement (arts de la scène) déjà existante, pour autant qu’il soit possible d’obtenir une extension des compétences afin qu’une partie significative du secteur de l’événementiel puisse y trouver sa place.

Actuellement, un des administrateurs de l'Event Confederation (avec une signature BESA) siège déjà au sein de la CP 304, grâce au BSV (Belgische Schouwspelvereniging). Celui-ci a en principe deux sièges, mais laisse l'un d'eux à l'Event Confederation. Ainsi, nous avons déjà plus d'impact sur les réglementations sociales pour toute une série de nos entreprises.

En effet, 41% des organisations et entreprises affiliées à l'une des fédérations de l'Event Confederation sont déjà couvertes par cette commission paritaire. Le reste est réparti dans pas moins de 38 CP différentes ! Si nous voulons en réunir le plus possible au sein d'une seule CP, nous devrions donc viser à élargir le domaine de compétence de la CP 304 afin que les entreprises qui n'ont pas déjà une demi-patte dans le secteur culturel puissent également se diriger vers cette CP.

L'année prochaine, des élections auront lieu pour déterminer qui siègera au sein de la CP 304. En ce moment, des organisations telles que OKO, FEAS, BSV et d'autres poids lourds du secteur culturel y siègent. Nous étudions actuellement la possibilité d'obtenir notre propre siège avec l'Event Confederation au lieu de devoir compter sur la bonne volonté de nos collègues. Toute organisation qui est une fédération d'employeurs reconnue peut poser sa candidature. BESA était déjà une organisation patronale reconnue, l'Event Confederation répond désormais à cette exigence. Nous espérons donc qu'en tant que secteur de l'événementiel, nous pourrons participer pleinement au dialogue social. Mais c'est en fin de compte le Conseil national du travail (CNT) qui décidera qui aura un siège. Touchons du bois.

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